Santé Publique France a publié, le 26 mai 2021, une étude sur les effets des conditions de logements dégradés sur la santé. Les intoxications au plomb et au monoxyde de carbone, l’exposition au plomb et à l’amiante ou encore la précarité énergétique y sont étudiées.
Méthodologie et objectifs de l’étude Qualisurv-Habitat
L’étude Qualisurv-Habitat 2013-2014, publiée par Santé Publique France, concerne les ménages situés dans les régions Île-de-France, Nord-Pas-de-Calais et Provence-Alpes-Côte d’Azur. L’objectif était de décrire les interactions entre l’état de santé des personnes et le mal-logement. Des entretiens ont été menés auprès de 32 ménages : propriétaires, locataires du parc privé et du parc social, personnes seules et en couple avec et sans enfant. Leur point commun est de vivre dans un logement dégradé, insalubre ou impropre à l’habitation.
Description des dégradations du logement et diagnostics techniques
Au cours des entretiens, un certain nombre de données ont été recueillies :
• Trajectoire résidentielle : durée de présence dans le logement, état initial, relations avec le propriétaire lorsque l’occupant est locataire de l’habitation, etc.
• Description du logement : ressenti, difficultés d’entretien, travaux effectués…
• Perception de l’état de santé : problèmes de santé existants, accidents domestiques…
• Influence du logement : sur la santé, le sommeil, l’alimentation, l’intimité…
• Description des dégradations du logement : date de construction, superficie, état des installations intérieures d’électricité et de gaz, diagnostics immobiliers réalisés…
Risques : plomb, gaz, électricité, amiante, nuisibles
Les principaux risques sanitaires, toxiques et accidentels identifiés en visitant les biens sont :
• Le risque d’intoxication au monoxyde de carbone : chaudière défectueuse notamment
• La présence de peintures au plomb dans les biens construits avant 1949 : le diagnostic plomb révèle la présence de plomb accessible mais les travaux ne sont pas faits
• Le risque d’incendie : départs d’incendie à cause de la vétusté des réseaux électriques
• L’amiante : aucun ménage n’avait de diagnostic amiante malgré la présence d’amiante
• Les nuisibles : principalement les cafards, les souris et les rats
• Les atteintes à la structure du bâti : défauts du clos et couvert et défauts des réseaux
• Les désordres liés à la précarité énergétique
Les rapports des diagnostics immobiliers, transmis à la vente ou à la location du bien, peuvent contenir des préconisations. Ces recommandations servent à améliorer la sécurité, la santé et le confort des occupants de logements. N’hésitez pas à solliciter votre diagnostiqueur immobilier à Gisors, ou dans l’une de nos agences R2Diag, pour obtenir des précisions.